l'Homme après l'Homme
Satprem
l'Homme après l'Homme
(version intégrale en deux parties) Interview de
Satprem (30 October 1923 – 9 April 2007)
par David Montemurri, qui a servi de base au film L'homme après l'homme.
"On n'est pas dans une crise morale, on n'est pas dans une crise politique, financière, religieuse, on est dans une crise évolutive. On est en train de mourir à l'humanité pour naître à autre chose..."
C'est ainsi que Satprem répond à David Montemurri qui lui pose, au cours de cet interview, un certain nombre de questions concernant la crise de la civilisation que nous traversons actuellement.
"Il faut comprendre, où est le phénomène?"
Très rare interview (de Jacques Chancel) avec Satprem, "L'aventurier de l'interieur."
Satprem parle de "Mère", Sri Aurobindo et Auroville. De son aventure interieur, de la douleur, de la revolution de la conscience, de 'la femme', sur la mort et la religion. Satprem est né à Paris en 1923, résistant, il est arrêté par la Gestapo à l'âge de 20 ans et passe un an et demi en camp de concentration. Dévasté, il se retrouve après de nombreux voyages à Pondicherry auprès de Mère en 1953. En 1958 il devient son confident et recueille sur bande magnétique le cheminement qui devait La conduire à la découverte d'un « mental cellulaire » capable de re-former la condition du corps et de passer à une espèce nouvelle: c'est l'Agenda de Mère (1958 - 1973).
Ce document est une radioscopie enregistrée avec Jacques Chancel à l'occasion de la parution de la trilogie sur Mère édité en 1977: Mère, L'espèce nouvelle, La mutation de la mort.
Satprem nous a quittés en avril 2007.
Satprem : MY BURNING HEART
Full Interview (tr. engl.) By F. De Towarnicki
"Yes, increasingly so. Actually, that's the marvel of our twentieth century; there has never been a more marvelous period in history! Because we are really beginning to come to the real question, and to the need for a real answer. While only twenty-five years ago, people were full of political, economic, metaphysical illusion – they ranted and raved about all that stuff as if everything would eventually turn out right.
Well, now it's marvelous; we no longer have the illusion that everything is going to be all right. We are coming to the real question. And hence to the real answer, because it's the same thing. The "question" is itself the answer. To ask the question in the true way – there are not a hundred ways of asking it: you ask with your heart, with your breath – to ask it in the true way, that is, to incarnate it, to BE it in the true way, is already the answer.
It's already the answer."
